Richard Desjardins

En famille avec Catherine Major

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Catherine Major Crédit: Valérie Jodoin-Keaton
Catherine Major
Crédit: Valérie Jodoin-Keaton

C’est vendredi dernier que Catherine Major mettait au monde son petit dernier, La maison du monde. Sans équivoque, le titre fait référence aux thèmes qui traversent ce nouvel album : la famille, bien sûr, mais aussi la maternité et l’amour. C’est une Catherine Major sereine et heureuse qui nous revient après quatre ans d’attente où les tournées et la naissance de sa deuxième fille l’ont tenue fort occupée. Je me suis entretenue avec l’artiste pour discuter de ce nouvel opus.

Du beau monde dans sa maison

Cette fois encore, Catherine Major a choisi de travailler avec les membres de son clan tissé serré, le fameux monde qui remplit sa maison. Le résultat est à l’avenant puisque comme les précédentes, cette proposition est d’une rare qualité à tous égards. Les textes sont soignés et poétiques à souhait, les mélodies, fort efficaces et sa voix riche et puissante de s’entremêle à quelques occasions celle du cousin français Daran, un heureux mariage. Il s’agit donc d’un album achevé, qui nous conquit sans effort dès la première écoute.

À l’écriture des textes, Major signe La luciole et Callista, qui traitent toutes deux de guérison après la maladie, « des chansons écrites dans l’urgence, de choses que je lis qui me chamboulent » me confie-t-elle.

Son compagnon Jeff Moran a écrit pas moins de cinq des onze pièces, dont Toi et Nos délicats, des chansons d’amour « qui se chantent aussi bien dans un sens que dans l’autre » comme me l’explique Catherine Major; la très charnelle Rien du tout où elle exprime sans retenue, mais tout en poésie son désir qu’elle prend à bras-le-corps. Dans Pupille, en hommage à sa petite dernière, l’amoureuse et l’amante font place à la mère. « Sur Le désert des solitudes, il y a la chanson Tape dans ton dos qui a été composée pour Frédérique, ma plus vieille et j’avais envie de faire la même chose pour Margot, lui laisser une chanson pour elle. C’est encore plus touchant quand on pense que les paroles ont été écrites par son père et la musique, composée par sa mère ». D’ailleurs, elle avoue que les « sentiments maternel, amoureux et familial transparaissent encore plus sur cet album » que ceux qui l’ont précédé.

Pour sa part, Jacinthe Dompierre, maman de l’artiste et collaboratrice des premières heures offre la très belle pièce Vivante où cette dernière dévoile sans pudeur sa fragilité. Christian Mistral, qui avait fait partie de la précédente aventure du Désert des solitudes, a pour sa part composé deux chansons. Notons finalement que Major a mis en musique Black Jack, un très beau poème de Richard Desjardins.

Une maison aux pièces épurées

L’auteur-compositeur-interprète nous avait jusqu’alors habitués à un environnement sonore où les arrangements classiques étaient très présents, et le piano dominait sans partage. Dans sa Maison du monde, c’est tout le contraire. Les ambiances sont épurées et servent très bien les textes et sa magnifique voix. Quant au piano, il est bien là, mais se fait discret. Il a été notamment remplacé par la guitare, la trompette et les synthétiseurs. À ce sujet, elle explique : « J’avais envie d’un album qui soit harmoniquement moins plein, épuré, qui sonne plus dans le creux de l’oreille. J’étais rendue là dans ma démarche. C’est un premier pas et éventuellement, j’aimerais aller encore plus loin. J’ai tendance à en mettre beaucoup et cette fois-ci, j’avais envie d’en mettre un peu moins pour que ma voix ressorte mieux ».

SPECD-7853_CatherineMajor-Cover_iTunes_2400x2400Et on l’écoute où, ce nouveau disque? « Ah mon Dieu, c’est une bonne question! Justement, dernièrement j’en parlais avec plusieurs personnes, notamment Michel Rivard. On se rappelait qu’avant, acheter un vinyle était un évènement. On s’assoyait et on l’écoutait. C’était une activité en soi que d’écouter un disque. Maintenant, on fait tellement tout en même temps. J’ai l’impression que chacun à sa manière, on intègre la musique à notre quotidien, en fonction du temps dont on dispose. Moi-même, je m’arrête rarement pour écouter un disque sans rien faire d’autre. Je n’ai pas le temps! Je pense que ce disque peut s’écouter partout… et l’auto est toujours un bon endroit! Par contre, ce n’est pas un simple fond sonore. Il faut l’écouter, lire les textes… bref ça peut être une écoute active ».

Est-ce que l’écriture en couple, sur des sujets aussi intimes que l’amour commande une certaine retenue, ou au contraire, offre une plus grande liberté? « On ne ressent pas vraiment de pudeur parce qu’on écrit dans le but que ce soit universel. Oui, il y a des histoires qui sont reliées à nous mais on veut que les gens se retrouvent dans les textes. Tout le monde peut se reconnaître dans une chanson d’amour comme Nos délicats par exemple ou Toi, mais c’est sûr que ça part d’images qui peuvent nous ressembler. On ne se le cachera pas, on vit tous un peu les mêmes choses malgré qu’on a chacun notre histoire, nos bibittes et nos joies ». Cet amour et leur complicité est donc palpable à travers toutes les pièces. À n’en point douter nous sommes face à une artiste et une femme sereine, en pleine possession de ses moyens. Qui a dit que le bonheur n’était pas source d’inspiration?

Depuis le lancement de son premier album en 2004, Catherine Major s’est taillé une place enviable sur la scène musicale québécoise. À l’abri des modes, tout en étant bien de son époque, les chansons de la musicienne formée au piano classique marient des ingrédients empruntés autant à la grande chanson française qu’à la pop, offrant ainsi un plat sans date de péremption.

On pourra voir et surtout entendre Catherine Major ce mercredi, 23 mars, au Théâtre Plaza à l’occasion de son spectacle de lancement. Toutes les informations se trouvent ici.

Pour connaître les dates de sa tournée qui débutera au début de la prochaine année, c’est par ici.

Myriam D’Arcy

Myriam D'Arcy Crédit André Chevrier
Myriam D’Arcy
Crédit André Chevrier

Indispensable Monique Giroux

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Portrait d’une ambassadrice passionnée de la chanson  

Monique Giroux. Source: www.icimusique.ca
Monique Giroux. Source: http://www.icimusique.ca

Une culture est vivante et forte quand elle est portée par des créateurs de talents qui n’ont de cesse de la renouveler et d’étonner, mais aussi, par des ambassadeurs qui ont à cœur son rayonnement. Depuis près de 30 ans, sur les ondes de la radio et sur toutes les tribunes, Monique Giroux communique sans relâche et avec passion son amour pour la chanson francophone d’ici et d’ailleurs. Son soutien aux artistes est inestimable et essentiel. Grâce à elle, ils sont nombreux à avoir bénéficié d’une vitrine leur permettant de rejoindre le public québécois de toutes les générations. À quelques jours de la rentrée culturelle, nous avons eu la chance de nous entretenir avec elle pour discuter de ses coups de cœur, ses projets et ses aspirations pour la mise en valeur de la culture et du patrimoine québécois. Portrait de Monique Giroux, ambassadrice passionnée de la chanson.

Au mois de juin dernier, elle a été nommée Chevalière de l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction remise par le gouvernement québécois. Nous lui avons demandé ce qu’elle a ressenti et elle nous a répondu :

M.G. : Je ne prends jamais ces honneurs que pour moi. Je le prends pour mes maîtres, pour les femmes qui m’ont inspirée comme Chantal Jolis, Lise Payette et les artistes. Je me sens en continuité avec elles. Par exemple, sans Juliette Gréco, je n’aurais jamais fait de si chouettes entrevues. 

Les Québécois ne sont pas les seuls à reconnaître ses qualités exceptionnelles de communicatrice, et à souligner ses efforts pour la promotion de la langue française. Depuis quelques années, des distinctions lui ont été remises  au Québec et partout dans la Francophonie. En 2004, le gouvernement français lui a décerné la médaille de Chevalier des Arts et des lettres, en 2006, elle a rejoint le club très sélect de l’Ordre des francophones d’Amérique du Conseil supérieur de la langue française et en 2009, l’Assemblée des parlementaires de la francophonie lui a remis le grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade.

Rigoureuse et intègre, Monique Giroux a acquis une place à part dans notre système médiatique, à l’abri des modes grâce à la sincérité de son engagement envers les artistes qu’elle promeut et défend. À la radio, elle a fait ses premières armes à l’antenne de CIBL.

Monique Giroux et Juliette Gréco, archives personnelles de Monique Giroux.
Monique Giroux et Juliette Gréco, archives personnelles de Monique Giroux.

À partir de 1993, Monique Giroux a fait les beaux jours de Radio-Canada avec des émissions qui ont profondément marqué les auditeurs, soit Les refrains d’abord, une quotidienne où elle faisait découvrir des artistes francophones d’ici et d’ailleurs,  Le Cabaret des refrains, émission enregistrée devant le public où des artistes québécois du moment étaient invités à interpréter les grands succès de la chanson française et québécoise des années 1960 et 1970. Par la suite, Fréquence libre diffusée sur la Première Chaîne et depuis 2011, Chants libres à Monique en ondes tous les dimanches après-midi sur Ici Musique (anciennement Espace musique). Prolifique, Monique Giroux a aussi conçu ou collaboré à moult émissions spéciales sur nos grands artistes vivants et disparus comme Félix Leclerc, Claude Léveillée, Diane Dufresne, Richard Desjardins, et Beau Dommage.

Durant toutes ces années, elle a été portée par le désir de transmettre au public ses coups de cœur, ses découvertes et sa passion pour la chanson. Très humblement, elle explique comment elle a décidé d’en faire carrière:

M.G. : J’ai que du plaisir à faire ce que je fais, à écouter des disques et à les partager aux gens. Comme je le faisais chez moi ado avec quelques amies assises en indien dans mon lit à qui je faisais écouter des chansons. Essentiellement, j’ai fait un métier de cette passion-là. Ce qui me touche le plus, c’est que des jeunes embarquent dans ce que je fais et leur propose.

Parallèlement à la radio, Monique Giroux a signé la conception d’une quarantaine de spectacles offrant une importante vitrine aux artistes d’ici. En 2011 et 2012, une série de dix-huit concerts intitulés Monique Giroux fait une scène retransmis à la radio ont réuni de nombreux artistes sous diverses thématiques.

(Mars 2014) Master class en compagnie de Juiette Gréco et 25 chanteuses québécoises.  Archives personnelles de Monique Giroux.
(Mars 2014) Master class en compagnie de Juliette Gréco et 25 chanteuses québécoises.
Archives personnelles de Monique Giroux.

Monique Giroux et ses artistes

La liste de ses réalisations est longue et montre comment l’animatrice a permis à des talents jusqu’alors inconnus de rencontrer leur public, comme Richard Desjardins, Ariane Moffatt et Pierre Lapointe, pour ne nommer que ceux-là. Au sujet de Desjardins, elle se souvient :

M.G. : Quand j’ai commencé à la radio de CIBL en 1986, on se passait des cassettes de Richard Desjardins. Il était alors totalement inconnu, un professeur de piano fraîchement débarqué du Nunavut et je trouve extraordinaire le chemin qu’il a parcouru. Je me souviens le premier spectacle qu’il a fait et où je l’ai présenté.

D’ailleurs, l’intérêt de l’animatrice pour le poète de l’Abitibi ne s’est pas démenti au fil du temps. À Paris en 2004, elle était à ses côtés au moment où il a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Par la suite, en 2006, elle a animé Richard Desjardins. L’homme libre un documentaire qui lui a consacré Radio-Canada.

Avec affection, elle se rappelle ses impressions au moment de voir et d’entendre Pierre Lapointe pour la première fois.

Pierre Lapointe et Monique Giroux
Pierre Lapointe et Monique Giroux

M.G. : Pierre Lapointe je l’avais entendu grâce à un ami qui avait été subjugué après l’avoir vu. Très rapidement, les jours suivants, je l’ai rencontré et j’ai compris tout de suite que j’étais en face de quelqu’un de très d’étonnant, dont la voix ne ressemble à personne, qui chante pieds nus, en habit et qui s’accompagne au piano.

Les années suivantes, Monique Giroux lui a offert de nombreuses occasions de se faire entendre, ici comme en France, notamment grâce à un spectacle unique, Le Québec prend la Bastille présenté dans la Ville Lumière en 2011 à l’occasion du 50e anniversaire de la Délégation du Québec à Paris. Un peu plus tôt cet été, elle a été témoin privilégiée, fière comme une mère, des premiers pas du chanteur québécois au moment de fouler la mythique scène de l’Olympia.

C’est donc dire que Monique Giroux est bien plus qu’une animatrice pour les artistes, qu’elle agit comme une ambassadrice ou marraine en multipliant les projets pour leur offrir un maximum de visibilité. D’ailleurs, nous lui avons demandé de nous parler des artistes l’ayant marquée plus particulièrement ces dernières années et qui méritent une plus grande attention de la part des diffuseurs et du public. Spontanément, elle nous a répondu :

M.G. : Au Québec, je pense à deux artistes que j’aime beaucoup et qui sont formidables. Alexandre Désilets qui est heureusement plus connu qu’avant mais il est resté trop longtemps dans l’ombre. Ça fait dix ans que je le suis, le pousse et le tire, depuis qu’il a participé au Festival en chanson de Petite-Vallée. Son dernier disque est fantastique. J’aime beaucoup Alexandre. C’est un gars talentueux et intègre.

Ensuite, Marie-Jo Thério reste pour plusieurs personnes une inconnue. Cette fille-là est un véritable génie. Elle incarne à la fois Björk, Janis Joplin et Diane Dufresne. Toute sa personne, son être, est une création! Sa façon de voir les choses, de déambuler, d’analyser, d’écrire et de décrire, de transposer, de composer et d’être sur scène relève du génie. Je le pense depuis toujours et j’ai le sentiment qu’elle sera bientôt reconnue à sa juste valeur, un peu à l’image de (Richard) Desjardins qui a acquis la reconnaissance du public sur le tard. Aujourd’hui, les jeunes sont plus ouverts à ce qui se fait ici et ailleurs, en français, en anglais, en serbo-croate, en islandais, etc. et qui voient l’originalité partout où elle se trouve. Le public est désormais plus ouvert aux propositions plus audacieuses.

Et que pense-t-elle de l’utilisation du franglais dans l’écriture des chansons, un débat initié en plein cœur de l’été par Christian Rioux, chroniqueur au Devoir?

M.G : L’important, c’est de faire la preuve qu’on sait écrire dans sa langue. Que l’artiste sait écrire, penser dans la langue avec laquelle il rêve. Il faut lui poser la question : « Dans quelle langue rêves-tu?».

Comment faire son choix parmi l’abondante production qui nous arrive de toutes parts, d’ici et d’ailleurs?

Serge Fiori et Monique Giroux. Archives personnelles de Monique Giroux
Serge Fiori et Monique Giroux. Archives personnelles de Monique Giroux

M.G. : Les moyens de créer et d’enregistrer des disques se sont grandement démocratisés grâce au développement de la technologie, N’importe qui peut enregistrer un album grâce au logiciel Garage Band à la maison. Par la suite, la responsabilité incombe à des gens comme moi, ainsi qu’aux diffuseurs de se montrer clairvoyants au moment de faire le choix de parler ou non d’un disque, d’un artiste. C’est sûr qu’aujourd’hui, les propositions sont tellement nombreuses que le public ne sait plus quoi choisir. On se sent comme devant un buffet chinois et on se rabat sur les rouleaux parce qu’on ne sait plus quoi choisir. Heureusement, il y a toujours des audacieux et des gourmands qui vont retourner plusieurs fois remplir leur assiette pour s’assurer de goûter à tous les plats.

C’est mon travail d’être vigilante, d’écouter le plus de choses possible pour essayer de proposer ce qui me semble le plus percutant et pertinent. En fait, tous mes choix sont guidés par une seule question : qu’est-ce qui va rester, qui est représentatif du moment? Par exemple, en 1999, je pense évidemment à l’arrivée en scène de Daniel Boucher avec son premier album, Dix mille matins.

Et justement, comment deviner, sentir ce qui marquera l’époque?

M.G.: Mes choix sont purement instinctifs. D’où me vient la confiance dans cet instinct? J’ai l’audace de transmettre mes choix qui demeurent bien personnels. La fidélité des auditeurs me prouve que mon instinct est bon. Comme auditrice, j’ai envie qu’un humain me fasse des propositions. C’est ainsi que je conçois les émissions que j’aimerais entendre.

Des projets plein la tête

Monique Giroux a des idées plein la tête et plusieurs projets en chantier pour mettre en valeur la culture et le patrimoine québécois. Depuis une quinzaine d’années, elle espère pouvoir faire publier un beau livre sur l’histoire de la chanson, un projet coûteux pour lequel elle a enfin trouvé un éditeur. Cet automne, nous pourrons également lire un texte qu’elle signe sur l’histoire de la chanson québécoise dans un numéro hors-série du magazine français Télérama entièrement consacré au Québec.

Elle rêve aussi de mettre sur pied une soirée de bienvenue annuelle gratuite destinée aux nouveaux arrivants où leur serait livrée avec amour et générosité la culture québécoise dans ses plus beaux atours.

M.G. :J’imagine une soirée sous le signe du théâtre, de la danse, du chant et de la poésie. Nous pourrions remettre aux gens une brochure sur la culture québécoise traduite dans plusieurs langues ainsi qu’une carte de téléchargement de chansons québécoises. Ce projet me tient à cœur depuis longtemps et j’en ai parlé à plusieurs ministres de la culture au fil des années. Ce serait une manière positive d’intégrer les immigrants et leur transmettre notre culture dont on ne doit pas rougir. Se connaître et être fiers de soi, ça ne veut pas dire rejeter les autres, bien au contraire. Ça veut dire les inclure, avoir quelque chose à leur offrir en cadeau. Malheureusement, on a honte d’être ce qu’on est. C’est douloureux et c’est triste. Pour citer un chanteur connu, avec ce spectacle, nous leur dirions : « Les vouleurs de rire sont bienvenus chez nous!»

Finalement, cet automne elle poursuivra ses démarches notamment avec le Musée de la civilisation de Québec en vue de mettre sur pied un centre d’archives et d’interprétation. Depuis longtemps, elle conserve des documents sur les artistes qui pourraient être très utiles à la mémoire.

Et collectivement, qu’est-ce que les Québécois devraient faire pour s’assurer que leur patrimoine demeure bien vivant ?

M.G. : Dès leur tout jeune âge, apprendre aux enfants à apprécier la culture, la musique, l’histoire, à les amener voir des spectacles. La culture, c’est ce qui reste quand il ne reste plus rien d’une population.

La passion et la sagesse de Monique Giroux sont indispensables au rayonnement de la culture québécoise. Nous souhaitons à tous les domaines des ambassadeurs à sa hauteur.

Myriam D’Arcy

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Quelques réalisations de Monique Giroux sur disque qui enrichissent notre patrimoine de la chanson…

  • Diane Dufresne: Diane Dufresne en paroles et musique. Folie douce, en paroles et musique, Radio-Canada, 2006 (série radiophonique, 3 CD)
  • Monique Giroux : .Un design sonore de Monique Giroux. Chansons choisies à ne pas écouter un jour de pluie quoique…, compilation, Tandem Mu, 2010.
  • Félix Leclerc: Heureux qui, comme Félix, GSI Musique, 2010 (série de 10 émissions radiophoniques réalisées en 1997 par Jacques Bouchard en collaboration avec Monique Giroux à l’animation et à la conception du coffret).
  • Les Refrains d’abord, Fonovox, collection de disques : Compilation de Pierre Calvé (1997), Renée Claude (1997), Lucille Dumont (1996), Pauline Julien (1996), Monique Leyrac (1995), Jacques Normand (1995), Isabelle Pierre (1997).
Myriam D'Arcy Crédit André Chevrier
Myriam D’Arcy
Crédit: André Chevrier